Budget total : 200 k€
Durée du projet : 18 mois (avril 2013 - septembre 2014)
19 membres dans le consortium
130 experts mobilisés
47 institutions partenaires
10 pays impliqués
17 ateliers de travail organisés sur 18 mois
Mer Méditerranée - Ecosystèmes marins -
Littoral
Risques naturels -
Ressources vivantes -
Risques naturels -
Risques anthropiques -
Transports maritimes -
Tourisme -
Identité culturelle maritime -
Prospective
Mélanie Broin
Agropolis International
arpmermed@agropolis.fr
Projets gérés par Agropolis International (cliquez pour ouvrir le volet)
Projets en cours
Projet Afresh (Alimentation et activité physique, instruments pour un développement économique régional au bénéfice de la santé - 2010-2013)
Feeding the planet – European Bio Food Clusters on the world stage (2012-2014)
Medina : promouvoir en Méditerranée des systèmes alimentaires durables (2013-2017)
Projet HighTech Europe 2009-2013
INPROFOOD, Vers une programmation de la recherche ouverte pour des innovations alimentaires durables / INPROFOOD, Towards sustainable food research (2011-2013)
Gestion de l'eau et développement des territoires ruraux au Chili
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MERMED - Mer Méditerranée : Recherche et Partenariats (2013-2014)
Atelier de réflexion prospective (ARP) de l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) : Adaptation aux changements environnementaux en mer Méditerranée : quelles recherches et quels partenariats ?
Résultats de l'étude : Atelier de Réflexion Prospective MERMED - Adaptation aux changements globaux en mer Méditerranée
Cette étude, d’une durée de dix-huit mois, financée par l'ANR et coordonnée par Agropolis International, visait à faire un état de l’art sur la question et à proposer des priorités de recherche et des modalités de partenariats pour construire une stratégie scientifique adaptée au contexte méditerranéen, en réponse à ces évolutions. Thémes couverts par l'étude : ressources biologiques, risques naturels, risques liés aux activités humaines, transports maritimes, identités culturelles maritimes, modes opératoires de coopération.
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Synthèse des résultats en français
(12 pages - 1,5 Mo) -
Synthèse des résultats en anglais
(12 pages - 1,5 Mo) -
Rapport final en français
(156 pages - 3 Mo) -
Fiches de synthèse des études prospectives
(236 pages - 3,7 Mo)
La mer Méditerranée, haut lieu de biodiversité planétaire, abrite 8% des espèces marines connues sur seulement 0,8% de
la surface des eaux océaniques, dont 25% d’espèces endémiques. Mer quasi-fermée, densément peuplée sur le littoral,
elle concentre plus que tout autre bassin marin au monde les pressions naturelles et anthropiques.
Les activités humaines telles que la pêche et l’aquaculture, l’agriculture, l’industrie, le tourisme, le transport maritime, l’exploitation pétrolière, génèrent des nuisances (pollutions, surexploitations, perturbations, dégradations) qui affectent fortement les écosystèmes méditerranéens littoraux et marins, menaçant leur équilibre et la durabilité de ces activités.
Alexandrie, Egypte ©Denis Lacroix, Ifremer
Les changements sociétaux en cours dans les pays riverains (augmentation de la population sur les rives Sud et Est, urbanisation littorale croissante, augmentation de la fréquentation touristique côtière), accentuent encore ces pressions. A cela s’ajoutent les perturbations induites par les changements climatiques anticipés : diminution de la pluviométrie, augmentation des températures de l’air et de la mer, fréquence et intensité accrues des événements climatiques extrêmes, hausse du niveau et acidification de l’eau de mer.
Ces changements globaux soulèvent des questions sur notre capacité à comprendre, prévoir et gérer efficacement les ressources marines à long terme.
L’ARP MERMED vise à l'intégration de l'état de l'art de la science et à la proposition de priorités de recherche et de modalités de partenariats pour construire une stratégie scientifique adaptée au contexte méditerranéen en réponse à ces évolutions.
L’ARP MERMED s’appuie sur une approche prospective : sur la base d’une synthèse des études antérieures, un cadre prospectif commun est établi dans un premier temps. Il sert de cadre de référence partagé pour la suite des travaux. Des groupes thématiques sont ensuite mis en place, focalisés sur les grands domaines prioritaires de l’ARP (ressources biologiques, risques naturels, risques anthropiques, transports maritimes, développement touristique, identité culturelle maritime). Ils s’attachent à identifier les priorités de recherche qui découlent des futurs possibles identifiés lors de la phase prospective. Cette méthode permet de définir des pistes originales, résultats d’une approche transversale et multidisciplinaire, qui dépassent la simple juxtaposition de priorités institutionnelles.
Parallèlement, un groupe spécifique travaille sur les modes opératoires de coopération en matière de recherche – formation – innovation – systèmes d’information, en concertation avec les groupes thématiques. Un groupe d’expertise transversale, composé d’experts appartenant à chaque groupe de travail, se réunira régulièrement afin de faire le lien entre les différents groupes thématiques, d’assurer la cohérence des propositions et traiter des questions aux interfaces. Le rapport final s’attache à mettre en exergue des priorités de recherche et d’innovation pour chacun des domaines spécifiques et transversaux ainsi que des modes opératoires de partenariat, génériques ou spécifiques. Les résultats de l’ARP contribueront à la stratégie nationale de recherche pour la Méditerranée, en facilitant la mise en place de programmes de financement nationaux ou multilatéraux.
Le consortium de l’ARP MERMED, coordonné par Agropolis International, rassemble 19 partenaires (organismes de recherche, universités, représentants du monde économique, associations et organisations internationales, institutions des rives Sud et Est de la Méditerranée) autour d’une démarche prospective, multi-acteur et transdisciplinaire.
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5 organismes de recherche nationaux : BRGM, CNRS, Ifremer, Inria, IRD
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5 universités françaises : Aix- Marseille Université, Université Montpellier 2, Université Pierre et Marie Curie, Université du Sud Toulon- Var, Université de Nice Sophia-Antipolis ;
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3 structures françaises d'interface : Agropolis International, Pôle mer Méditerranée, Confédération Nationale des Pêches Maritimes et des Élevages Marins (CNPMEM)
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2 organismes étrangers : la Bibliotheca Alexandrina en Egypte ; l’Institut des sciences et technologies marines de l’Université Dokuz Eylül à Izmir, Turquie ;
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4 structures internationales : Plan Bleu, Groupement Inter-académique pour le Développement (GID), Réseau Maghrébin des Instituts Nationaux de Recherche Halieutique (Algérie, Maroc, Tunisie), Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN)
La composition du consortium permet de mobiliser l’expertise nécessaire pour traiter les domaines thématiques
prioritaires. Il associe institutions qui, par nature, couvrent la plupart des domaines concernés à des organismes plus
spécialisés à même d’apporter une plus-value significative sur un des domaines thématiques.
Mise à jour le 3/09/15
Extrait du site http://www.agropolis.fr/gestion-projets/atelier-reflexion-prospective-mermed-mer-mediterranee-recherche-partenariats.php